Boulangerie

Notre pain « Tradition »:  du pain au levain, cuit au feu de bois.IMG 20190131 162846 080

Qui est l'artisan boulanger de Vent de terre ?

Vincent, pris la main dans la farine en Ardèche, s'est vite passionné par la fabrication de pain au Levain. S'en est suivi une formation auprès de Nicolas Supiot, Maître Artisan boulanger en Bretagne qui a conforté cette passion et l'envie de fabriquer du pain de manière authentique pour Vent de Terre.

Disponible où et quand ?

Nous vous recommandons vivement de réserver votre pain par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. le jeudi avant 18h pour la vente du vendredi et du samedi. 

Une fois le pain réservé, vous pouvez soit venir le chercher au magasin à Mehagne pendant les heures d'ouverture soit venir le chercher dans les points d'enlèvement des paniers.

La commande précisera :

-       Le type de pain : Petit rond (2.5 €), gros rond (5.5), moyen moulé (4), gros moulé (5.5), kilo (7)

-       Le lieu d’enlèvement : Tilff, Mehagne ou un point panier (Beaufays, le Laveu à Liège, Grivegnée).

 

En quoi ce pain est-il plus sain & authentique ?

Notre farine provient de céréales moulues sur meule de pierre, donc…

  • La mie est plus structurée, le pain se conserve plus longtemps ;
  • La faible vitesse de la meule permet de conserver les vitamines, les sels minéraux des céréales, car la température restera assez basse. (Contrairement à la mouture industrielle, dont la chaleur neutralise bien des nutriments.)

Notre pain contient de la farine semi-complète et complète, donc…

  • Notre pain contient bien plus de vitamines (A,B,C,E,F), de minéraux, d’antioxydants que la farine habituelle. (La farine complète des supermarchés est reconstituée après la mouture, et le germe, riche en vitamines, ôté.)

Notre farine provient de producteurs respectueux de leur sol…

  • Ce qui évite les 8 traitements habituels que subissent les cultures de blés.

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Nous n’utilisons pas d’améliorant ni additif.

Nous utilisons de l’épeautre bio, du froment bio et du seigle bio, donc...

  • Ces variétés représentent un terroir et présentent une qualité nutritionnelle supérieure ;
  • L’épeautre est également plus digeste, car contrairement aux variétés actuelles, elles n’ont pas été sélectionnées pour leur gluten résistant aux mouvements des pétrins industriels.

Nous utilisons de l’eau de source de l’abbaye de Brialmont.

Nous utilisons du gros sel non-raffiné.

Nous travaillons au levain naturel, donc…

  • Pas de levure chimique (aucun goût, soupçonnée de toxicité) ;
  • Pas de levure de bière (peu de goût, déconseillé avec les farines complètes) ;
  • Pas de levure sèche (souvent synonyme d’additifs néfastes) ;
  • Notre levain est conservé au frais, son goût ne sera pas acide, il plaira aux enfants ☺ ;
  • Mais surtout, le levain neutralise la déminéralisation due à l’acide phytique des farines complètes ! Tout pain complet devrait être au levain !

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Et pour couronner le tout, notre pain est cuit au four à bois traditionnel et avec AMOUR..…

Bon appétit ☺

 

LE LEVAIN : KESAKO ? par Julie et Yoann du " Le jour du Pain"

 http://www.lejourdupain.be/

Levain et Levure, quelle différence ?


1) Pour la digestion :

La levure de boulangerie donne une fermentation alcoolique. Le levain et ses ferments naturels donne une fermentation lactique.

Cette différence fondamentale a une incidence sur la digestion. En effet, lorsque la fermentation s’effectue sous l’action du levain (donc fermentation lactique), les bactéries à l’œuvre se nourrissent d’amidons qui se trouvent alors dégradés en maltose. C’est cette transformation qui facilite par la suite la digestion des amidons.


2) Pour maximiser l’assimilation de calcium par l’organisme :

Le grain de céréale (céréale complète) contient beaucoup de calcium. Mais il contient également de l’acide phytique, qui, ingéré en grande quantité, peut être la cause d’une déminéralisation. En effet, l’acide phytique précipite le calcium et le rend inassimilable par l’organisme. Un pain complet à la levure est donc à déconseiller car il peut engendrer à terme des carences en calcium.

Avec le levain, cet obstacle est levé : l’acidification et le travail enzymatique effectués par les bactéries lactiques facilitent sa digestion et – contrairement à ce qui se passe dans la fermentation à base de levures – décomposent la plus grande partie de l’acide phytique. La phytine est scindée par lacto-fermentation naturelle en inositol (vitamine B) et en phosphates de calcium et de magnésium bio-disponibles. L’assimilation des nutriments peut alors s’effectuer.

=> La fermentation au levain est donc bien préférable pour les pains à base de céréales complètes.

Par ailleurs, l’acide phytique contenu dans le grain des céréales peut également être neutralisé par trempage. C’est pourquoi il est vivement conseillé de faire tremper les céréales la veille avant de les cuire, ou de faire sa pâte à crêpe la veille par exemple.

 

Et pour terminer, petite réflexion sur le prix du pain, "libres propos d’un meunier assis sur un sac de farine..." (Benoît  du  Moulin de Cherain )

http://www.molenechos.org/molen.php?nummer=1100

« L’agriculteur a dû labourer, herser, puis semer et rouler…

L’industrie pulvérise en moyenne 7 fois : désherbant, régulateurs de croissance, engrais. Le cultivateur bio herse à nouveau.

Entre deux averses, moissonner, trier, souffler, sécher, stocker…
Le meunier a basculé le sac sur son dos, pour le verser dans la trémie. Les meules ont tourné, les godets élevés, le blutoir tamisé. La farine, enfin, ensachée.

L’industrie, entre deux cylindres aux aspérités adéquates, a broyé à toute vitesse, sans respect pour le germe, et la farine échauffée a été « améliorée », c’est-à-dire additionnée de conservateurs, gluten, colorants, insecticides, fongicides, accélérateurs de fermentation, rétenteurs d’eau
Le boulanger a chauffé son four, pétri la pâte, façonné les miches, cuit le pain…

L’industrie a préféré trimballer une pâte approximative aux quatre coins de l’Europe, congeler, dégeler, cuire en plusieurs fois, recongeler au besoin…
Et le consommateur, le voilà un peu désorienté face à ses choix.

Ça ne coûte pas très cher de s’empoisonner, et d’enrichir au passage l’industrie médicale et pharmaceutique, pour des problèmes d’allergie, de transit, d’obésité…

Ça coûte un peu plus cher de permettre au cultivateur honnête, au meunier honnête, au boulanger honnête de nouer les deux bouts.
Qu’un seul des paramètres change, de la météo au cours mondial des céréales, du coût de l’énergie aux modes, et le prix du pain, nécessairement, va évoluer, sans que ni le cultivateur, ni le meunier, ni le boulanger, ne s’enrichissent.

Cette augmentation se mesure en centimes pour peser, au bout de l’année, le prix, par exemple, d’une consultation chez le médecin, d’un demi-plein d’essence, d’une recharge de téléphone portable, de cinq ou dix paquets de cigarettes, que sais-je, choses dont je peux me passer.
Mais le pain je ne veux pas m’en passer.
Je veux qu’il soit sain, je veux qu’il soit passé par la main du cultivateur consciencieux, du meunier précis, du boulanger fier de son travail. Je veux qu’il « tienne » éventuellement plusieurs jours. Je le veux savoureux, consistant et sain.
A l’heure qu’il est, j’ai encore le choix.
Il y aura toujours du pseudo-pain, même pendant les guerres il y en avait. Ersatz, on le nommait, lors de la dernière. Ce n’est pas sûr qu’il y aura toujours du vrai pain. Parce qu’il est plus cher, pense-t-on, oubliant qu’il est le résultat d’un processus qui a demandé plus de travail, plus de temps, à plus de monde et qu’il est, à bien des égards, le meilleur médicament préventif, et un héritage à sauvegarder, pour mieux le partager… »